L'ar­rê­té anti-pesti­cides de Daniel Cueff, maire de Lan­gouët, a sans sur­prise été an­nu­lé par la justice, tout comme les 4 pré­cédents. Si l'on peut re­gret­ter cette dé­marche individuelle, ce qui est très ré­jouis­sant c'est l'ef­fet lo­co­mo­tive de son fort trai­te­ment mé­dia­tique : à sa suite, 5 mé­tro­poles (Pa­ris, Nantes, Lille, Cler­mont-Fer­rand et Gre­noble) ont pris un ar­rê­té si­mi­laire tout comme au­jourd'hui près de 100 villes fran­çaises ! De­puis, le TA de Cer­gy a dé­frayé la chro­nique en re­fu­sant la suspen­sion d’ar­rê­tés anti-pesti­cides : « eu égard à la pré­somp­tion suf­fi­sam­ment éta­blie de dan­ge­ro­si­té et de per­sistance dans le temps des ef­fets né­fastes pour la san­té pu­blique de l’en­vi­ron­ne­ment des pro­duits que l’ar­rê­té at­ta­qué inter­dit sur le ter­ri­toire de la com­mune de Gen­ne­vil­liers et en l’absence de me­sures ré­gle­men­taires suf­fi­santes prises par les mi­nistres ti­tu­laires de la po­lice spéciale, le maire de cette com­mune a pu à bon droit consi­dérer que les ha­bi­tants de celle-ci étaient ex­po­sés à un dan­ger grave, justi­fiant qu’il pres­crive les me­sures contestées ». Preuve que le cou­rage po­li­tique fait avan­cer les choses. Nous ap­pe­lons la popu­la­tion à mani­fester sa pré­oc­cu­pa­tion pour la question en par­ti­ci­pant au ras­sem­ble­ment men­suel "Nous vou­lons des co­que­li­cots".

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