J'ai demandé à STAR et à Rennes Metropole leur vision des transports à Thorigné-Fouillard (et notamment les liaisons : THORIGNE-FOUILLARD / terminus de la ligne b du métro) à partir de decembre 2020 (inauguration de la ligne b du métro).
La réponse de STAR (transférée ci dessous) est édifiante... rien n'est prévu à ce jour !! L'anticipation "visionnaire" des responsables des transports n'est pas à la hauteur de mon attente.
J'attends, avec espoir, la réponse argumentée de Rennes Metropole.
Le 22/01/2020, service-clients de star.fr a écrit :
Bonjour,
Nous avons bien reçu votre mail, relatif à l'évolution du réseau avec l'arrivée de la seconde ligne de métro, la ligne b.
Pour votre information, la ligne b desservira Cesson-Sévigné qui est à proximité de votre ville de résidence. Concernant le reste du réseau, nous n'avons pour le moment pas plus d'informations.
Sachez que, chaque année, nous travaillons en lien étroit avec Rennes Métropole au plan d'action annuel qui vise à faire évoluer le réseau de transport. C'est dans ce cadre-là que votre demande sera examinée.
Dans l'immédiat, nous regrettons de ne pas pouvoir vous faire une réponse plus précise quant à votre attente et vous prions d'agréer, nos salutations distinguées.
Présentée comme la solution miracle contre le réchauffement climatique, la voiture électrique n’est pas si propre. Les voitures électriques ne consomment pas uniquement de l’énergie (nucléaire) lorsqu’on les recharge. Du fait des nombreux métaux nécessaires à sa batterie, qu’il faut extraire du sol, acheminer, transformer, la voiture électrique nécessiterait 3 à 4 fois plus d’énergie qu’une voiture à essence pour être fabriquée d'après Guillaume Pitron, journaliste auteur de La guerre des métaux rares. « Une voiture électrique sortie d’usine a déjà nécessité deux à trois fois plus d’énergie pour sa fabrication qu’un modèle classique. » Ceci sans compter les enjeux géopolitiques liés à l'extraction desdits métaux.
« La transition vers des mobilités décarbonées est incompatible avec l’essor des flux de déplacement, fussent-ils plus verts », sanctionne l'association Forum vies mobiles. Nous sommes à nouveau face au fantasme d’un progrès technologique qui nous dispenserait de toute évolution de nos modes de vie. L'association appelle à « transformer les pratiques de mobilité et les représentations collectives qui y sont associées ».
Prêt-e-s à changer ?
Voir aussi l'avis de l'ADEME sur les véhicules électriques.

Quand on parle d'environnement, les transports sont – fort justement – montrés du doigt (Ils sont en effet responsables de près de 30% des émissions de CO2 de l'UE. Parmi celles-ci, 72% proviennent du transport routier. Source Parlement Européen, 04/19). Les bienfaits du vélo à la fois pour la pollution, la flexibilité et la santé ne font pas débat.
Quelle politique municipale à Thorigné-Fouillard ?
Sur le site de la ville, on peut lire l'éloge des « Liaisons douces » : « la ville développe les cheminements doux afin de mailler le territoire d'itinéraires sécurisés permettant de se déplacer sans utiliser la voiture : ils représentent aujourd'hui la moitié de la longueur totale de voirie, soit 20 km. Les chemins verts (accessibles aux piétons et aux cyclistes) relient les quartiers entre eux. (…) Les bandes cyclables (exclusivement cyclistes) et les trottoirs partagés (piétons et cyclistes) suivent généralement le tracé des voies routières et permettent plus particulièrement les déplacements "utilitaires" ».
Le temps de trajet constant à quelques minutes près.
En octobre 2019, nous avons interrogé quelques usagers Thoréfoléens de la bicyclette.
Matthieu a bien voulu répondre à notre questionnaire :
A la Courrouze au bord de la rocade.
Lire la suite : Témoignage : à vélo de Thorigné à La Courrouze