Aux États-Unis, le Black Fri­day est le len­de­main de la fête de Thanks­gi­ving. Ce jour marque tradi­tion­nel­le­ment le coup d’en­voi de la période des achats de fin d’an­née, qui permet­taient de sor­tir "du rouge" et donc d'écrire à l'encre noire les nou­veaux chiffres po­si­tifs, d'où le nom. En France, cette jour­née de pro­mo­tions mas­sives dé­marre ti­mi­de­ment en 2013 pour prendre son en­vol en 2016.
De­puis 2017, l'op­po­si­tion au Black Fri­day s'or­ganise pour lut­ter contre la sur­con­som­ma­tion. Green­peace mène une cam­pagne "Faites quelque chose", in­vi­tant à « ne rien ache­ter ». Faire quelque chose de concret plu­tôt que consommer, ça c'est in­téres­sant. Dans le mille, Green­peace ! La consom­ma­tion est de­ve­nue un ré­flexe, une ad­dic­tion, une fa­çon de tuer le temps. Tuer le temps ? Pour­quoi vou­loir tuer le temps quand il est va­cant ? Par peur du vide en soi qui ris­que­rait de se ré­véler ? Que se­rait-il alors pré­fé­rable de tuer ? Le temps ou le vide ?

« Il nous fau­dra bien ré­pondre à notre vé­ri­table vo­ca­tion, qui n’est pas de pro­duire et de consommer sans fin, mais d’aimer, d’ad­mi­rer et de prendre soin de la vie sous toutes ses formes » Pierre Rabhi.