Pré­sen­tée comme la so­lu­tion mi­racle contre le ré­chauf­fe­ment cli­ma­tique, la voi­ture électrique n’est pas si propre. Les voi­tures électriques ne consomment pas uni­que­ment de l’éner­gie (nu­cléaire) lors­qu’on les re­charge. Du fait des nom­breux métaux néces­saires à sa bat­te­rie, qu’il faut extraire du sol, ache­mi­ner, trans­former, la voi­ture électrique néces­si­te­rait 3 à 4 fois plus d’éner­gie qu’une voi­ture à es­sence pour être fa­bri­quée d'après Guillaume Pi­tron, jour­na­liste au­teur de La guerre des métaux rares. « Une voiture électrique sortie d’usine a déjà nécessité deux à trois fois plus d’énergie pour sa fabrication qu’un modèle classique. » Ce­ci sans comp­ter les en­jeux géo­po­li­tiques liés à l'extrac­tion des­dits métaux.
« La tran­si­tion vers des mo­bi­li­tés décar­bo­nées est in­com­pa­tible avec l’es­sor des flux de dé­pla­ce­ment, fussent-ils plus verts », sanc­tionne l'as­so­cia­tion Fo­rum vies mo­biles. Nous sommes à nou­veau face au fan­tasme d’un pro­grès tech­no­lo­gique qui nous dispen­se­rait de toute évo­lu­tion de nos modes de vie. L'as­so­cia­tion ap­pelle à « trans­former les pra­tiques de mo­bi­li­té et les re­présen­ta­tions col­lec­tives qui y sont as­so­ciées ».
Prêt-e-s à changer ?

Voir aussi l'avis de l'ADEME sur les véhicules électriques.