La disparition du hérisson serait prévue pour 2030 au plus tard. Depuis les années 1950, on estime que leur nombre a été divisé par 30. Et leur espérance de vie étant passée de 10 à 2 ans, le phénomène s’accélère dramatiquement.  Première cause imputable à l'homme : les pesticides, suivis par la route, les chutes (piscines, regards...) et les pièges.
Des solutions existent. Pour les pesticides, facile : plus on mange bio, et moins on contribue à empoisonner le vivant. La route n'appartient pas qu'aux automobilistes : être vigilant de nuit, surveiller la chaussée et ne pas rouler trop vite. Veiller aussi à enclore nos jardins côté rue et à laisser des circulations de l'autre côté : vers les jardins des voisins ou la campagne. Et puis faire attention aux dangers potentiels de nos jardins.
Autre point de vigilance que pointe l'association locale Boules Epiques : voir des hérissons le jour ou en hiver n'est pas normal. Leur site http://herisson.bzh est une véritable mine qui vous permettra d'avoir la bonne réaction. Enfin, leur ménager de quoi subsister chez nous : les jardins trop soignés ne sont pas hospitaliers du tout pour notre ami à piquants amateur de branchages, feuilles mortes et compost...